mardi 28 juillet 2009

Au plus profond de mes pensés….

Au plus profond de mes pensés….
Ce n’est pas ma faute…

CE N’EST PAS MA FAUTE
L’analyse dans toutes ses formes, a permit à l’Homme du 20eme siècle d’acquérir cette conviction.

CE N’EST PAS MA FAUTE
Si je suis malade, c’est par ce qu’il y a des germes pathogènes ; le fait que je me prenne pour dieu le père et me balade par -6 en Tshurt n’a rien à voir. L’humain n’a connu les vêtements que depuis peu et pourtant !

CE N’EST PAS MA FAUTE
Si je suis un anarchique c’est par ce que ma mère écoutait de la rock music au moment de ma conception. Les scientifiques ont prouvé que de l’eau exposée à de telles sons cristallisais au froid d’une manière moins régulière, plus anarchique que celle exposée à de la musique classique. Or, l’homme n’est-il pas constitué de plus de 70% d’eau. Et plus encore à l’état de cellule germinale ?
Il n’est donc pas de ma faute.

CE N’EST PAS MA FAUTE.
L’obscurité vient sans prévenir.
Dans la nuit l’humain est vulnérable. Je suis vulnérable. J’ai peur. L’Humain a peur ; de l’obscurité.
Les nuits d’orage, ma mère me borde et m’explique les courants d’air frais et d’air chaud, la formation de nuage et le choc des titans. La foudre, le tonnerre, l’énergie, et timidement, que je ne dois pas avoir peur par ce qu’il n’y pas de quoi.
Ma mère : une causaliste. Et par suite, moi une ergoteuse amputée du cœur et
CE N’EST PAS MA FAUTE.

L’obscurité vient sans prévenir.
Rien de moins vrai. Mais moi, je ne la voie pas venir. Par ce que je l’attends, je suis une nocturne. Je suis un bébé qui ne s’est jamais résolu à suivre le cours naturel des évènements.
Le fœtus dort quant sa mère est active, il s’économise, optimise la gestion du peu de flux sanguin qui lui parvient. Le jours ; il dort.
L’obscurité, il ne le voit pas venir mais il en ressent les bien-faits : plus de nutriments, plus d’oxygène, moins de saletés et d’hormones stressantes, le nirvana quoi.
Il se réveille, ou plutôt, il veille.
Le rythme est inversé naturellement au bout de quelques mois.
Ma mère me le dit toujours : « pour toi ma fille : M3IZ WLAWTAROU »
Mais à cela aussi, je dis :
CE N’EST PAS MA FAUTE.

Je n’ai pas besoin de prouver quoi que soit, par ce que rien n’est plus vrai:
CE N’EST PAS MA FAUTE.
Alors que l’on me jette la première pierre.

L’obscurité, est une douce chaleur. L’obscurité est mon élément originel. L’obscurité est mon seul refuge, ma seule couverture contre l’hypocrisie du verbe et de la grimace sociale. Le politiquement correcte me soule.
Le beau me révolte. Le surhumain me soulève le cœur et me donne le vertige. Il me fait penser que rien n’est aussi faux, rien n’est moins vrai que le jour. N’importe quel jour.
La conception même est totalement illusoire et relative à plus d’un élément. Sortir de la norme stupide de l’humain normalement constitué et normalement localisé, rend cette conception absurde. La norme de l’humain normalement constitué ne cesse de changer de nom de figure et de bannière et de logique, de sorte que la Norme même devient un concept révolu.
Anormal.
Un aveugle, un prisonnier, un fœtus, un marin embarqué à bord d’un sous-marin, un astronaute, un homme d’affaire français ayant des affaires en Australie, jusqu'à la ménagère trop pauvre pour se permettre le luxe de cogiter sur l’heure de son repos ou de son travail, ne reconnaissent aucune notoriété à la doctrine dogmatique du jour.
Et pourtant, l’Humain se refuse d’admettre ce simple fait, et le vécu se décompose en jours, et se perd dans la mémoire d’un rythme qui ne lui ressemble pas, et est loin de lui rendre justice.
Mais l’obscurité, elle. Elle vient sans prévenir. Et rien n’est moins vrai. Mais moi, moi je la connais. Je la reconnais, ma douce protectrice. Elle, elle me rend belle. Elle me rend forte de ma stupide conviction de mortelle : rien n’est plus précieux que ce que l’on
pressent et n’arrive pas à cerner. Donc je prends une valeur inestimable à partir du moment que je suis invisible. L’obscurité fait justice à l’être que je suis, telle que je me conçois. Rien de moins vrai, rien de moins bête, mais… La bêtise est humaine.
Je suis humaine.
Et donc,

CE N’EST PAS MA FAUTE
La bêtise est humaine.
Je suis humaine.
Les lumières des dieux me sont refusées. D’ailleurs, je préfère les ténèbres humaines. OH oui ! Je préfère les ténèbres humaines et me dis que chercher La lumière, Le jour, revenait à troquer mon obscurité complice pour un Rien rempli de vide.

FIN
Enigma

Les pensées profondes

Les pensées profondes

La plus grande faillite d'un être humain, c'est de perdre son enthousiasme.

Le sort fait les parents, le choix fait les amis.

La trahison ne réussit jamais, car, lorsqu'elle réussit, on lui donne un autre nom.

La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.

Celui qui confesse son ignorance la montre une fois ; celui qui essaye de la cacher la montre plusieurs fois.

Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien.

Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir - il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique. (Friedrich Nietzsche)

Proverbes du monde

Le plus lourd bagage pour un voyageur, c'est une bourse vide. (allemand)

Ce que je ne sais pas ne m'irrite pas. (allemand)

Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser. (arabe)

Si les chats gardent les chèvres, qui attrapera les souris ? (français)

On ne peut être à la fois au four et au moulin. (français)

Il faut naître roi ou fou pour faire ce que l'on veut. (latin)

Celui qui vit selon les conseils du médecin, vit misérablement. (latin)

Le sucre ne sert à rien quand c'est le sel qui manque. (yiddish)

Le travail de la jeunesse fait le repos de la vieillesse. (grec antique)

Les larmes sont à l'âme ce que le savon est au corps. (juif)

Apprends la sagesse dans la sottise des autres. (japonais)

De la discussion jaillit la lumière. (indien)

Qui va lentement va sûrement, et qui va sûrement va loin. (italien)

Ne courez jamais après un autobus, ni après une fille ; il en viendra d'autres. (italien)

L'amour est aveugle, il faut donc toucher. (brésilien)

Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif. (espagnol)

L'amour sans jalousie est comme un Polonais sans moustache. (polonais)

La crainte et l'amour ne mangent pas au même plat. (espagnol)

Pour qu'un enfant grandisse, il faut tout un village. (africain)

C’est petit à petit qu’on devient moins petit. (bambarin)

L'homme a inventé la montre, mais Dieu a inventé le temps. (touareg)